samedi 21 février 2009

Ecrire comme les grands...

Voilà la nouvelle envie de mini-miss!
A force de me voir écrire, forcément, ça titille sa demoiselle...
Alors, le feutre à la main, Marie écrit Marie (ils sont un peu nombrilistes à cet âge là quand même ^-^ ) :


Et vous pouvez toujours vous moquer mais le point du i est là!
Pour les sceptiques qui penseraient que j'ai fait des ziguiguis à sa place pour lui faire plaisir, réfutation en images :


Alors, vous le voyez le point du i maintenant? Moi je dis, certains médecins devraient en prendre de la graine! (je n'ai rien contre les médecins bien sûr, mais il faut avouer que peu d'entre eux sont lisibles par n'importe qui!)

Et voilà! Comment ça il faut de l'imagination pour lire Marie? La miss se relit très bien elle ;-)

Par contre, comme elle ne fait rien à moitié et qu'une fois lancée on ne l'arrête plus, il a fallu enchaîner sur une série de petits graphismes de bases :


Et sur la copie de Marie et de sa tête, le tout décoré de zolis poissons colorés!

Au cas où quelqu'un aurait eu un doute, Marie a tenu à pointer celui qu'elle a colorié, on ne sait jamais...

Mais que mangent des Bretons à Jeju?

La voilà qu'elle est bonne la question!

Non, nous ne nous nourrissons pas exclusivement de kimbaps et de nouilles déshydratées ;-)

Il est vrai que les habitudes culinaires sont différentes de nos origines et qu'il n'est pas aisé de s'y mettre à l'aveuglette; sans compter que le piment pour Marie, on oublie, et que Ludo a les papilles sensibles de ce côté...
Et la petite cerise sur le gâteau, nous disposons uniquement d'une plaque électrique et d'un micro-ondes...
Ceci dit, en mettant un soupçon de ceci, une poignée de cela et en assaisonnant le tout d'un peu de hasard, voici un " riz cantonnat' " ;-)

Il vous faut ceci :


à savoir :
  • 1 green oignon (grosso modo, l'équivalent gustatif d'un poireau)
  • 1/2 carotte
  • 1/2 tomate (si elle est aussi grosse que celles que nous trouvons sur les étals ici qui nous rappellent les coeurs de boeuf de Mik et Aline, miam miam!)
  • 1 piment vert (ou plus selon les goûts)
  • 1 gousse d'ail (ou équivalent séché)
  • de la ciboule émincée
  • un peu d'huile d'olive
  • des restes de riz (personnellement je mélange riz complet et riz blanc en doses équivalentes)
  • 150g de jambon "à cuire" (pas les fines tranches de Tadrange... plutôt du jambonneau fumé dans ces cas là)
  • 1 oeuf
  • de la sauce soja (attention à ne pas trop en mettre : c'est très salé!)
  • poivre (et donc pas de sel car... il faut éviter de manger trop gras, trop salé, trop sucré!)
Et le plus fort, c'est que c'est faisable avec une poêle et une plaque uniquement!

Rapidement les étapes? (s'il vous plaît faites un commentaire si ça ne vous intéresse pas, j'éviterai de faire mon apprentie "Ratatouille" la prochaine fois ^-^)

  • Faire fondre le green oignon découpé en rondelles dans un peu d'huile d'olive.
  • Ajouter l'ail, la carotte et la tomate découpées en petits dés ainsi que le piment émincé. Laisser cuire à feu doux pendant 5 min environ.
  • Pendant ce temps, verser un peu de sauce soja sur le riz pour qu'il s'en imbibe (il ne doit pas s'y noyer bien sûr!)
  • Battre l'oeuf avec la ciboule et un peu de poivre.
  • Ajouter le jambon, laisser les saveurs se mélanger encore 5 min.
  • Compléter avec le riz et bien homogénéiser le mélange.
  • Terminer en versant l'omelette et toujours même chose, homogénéiser au maximum, histoire que tout le monde puisse manger de tout!
  • Servir bien chaud, accompagné d'une petite salade : Miam miam! Ce fut bien bon!


Un peu avant, mini-miss s'était elle aussi régalée d'une poêlée pommes de terre-carotte-épinards-jambon. Apparemment, ça lui a plu ;-)

Bon appétit bien sûr!

vendredi 20 février 2009

Grouillante telle une fourmilière

Ce matin, comme tous les matins lorsqu'il ne pleut pas des cordes, la miss et moi-même sommes sorties de la guest house pour tomber sur un regroupement monstrueux de voitures comme nous n'en avions encore jamais vu ici!


NDLR : Nous sommes à la fin des grandes vacances qui ont lieu en hiver ici, les cours ne reprennent que la première semaine de mars, le campus était donc particulièrement déserté depuis de nombreuses semaines...

Poursuivant notre route, nous avons atteint le bâtiment flambant neuf (inauguré fin décembre) à l'arrière plan de la photo ci-dessus.
C'est là que le titre prend tout son sens : ça grouillait de partout!


Je dirais même que c'était noir de monde! En observant les tenues de la plupart des personnes regroupées (dignes d'une cérémonie) et en remarquant que ce ne sont pas des étudiants mais des familles entières qui ont fait le déplacement; nous nous sommes dit que c'était un jour spécial!
Ce ne sont pas les embouteillages et les 2 agents faisant la circulation à coup de sifflet qui nous ont démenti :


Et pour cause, aujourd'hui le peuple coréen pleure l'un de ses deux cardinaux catholiques(obsèques retransmises de manière nationale) mais à l'Université de Cheju, c'est la grande remise des diplômes!

Un petit air de campus américain souffle sur le campus, ce qui est un peu embêtant pour faire une jolie photo d'ailleurs :

Une fois les cheveux et l'habit ajusté, c'est tout de suite beaucoup plus présentable pour un cliché souvenir!


Et s'il y en a un qui doit être rudement content de ce genre de cérémonie, c'est bien le fleuriste qui a confectionné les bouquets que vous pouvez voir un peu partout!

Mais pourquoi un militaire serait-il ici?


Réponse quelques minutes après cette interrogation (et après avoir un peu flippé... un militaire est un militaire mais j'avoue qu'ils sont impressionnants ceux que nous avons croisé ce matin!).
Ils étaient dévoués à l'encadrement d'un défilé de personnalités importantes de l'Université à en voir leur tenue et l'officialité du cortège :


Pendant ce temps là, les flashs crépitaient de partout, photo de famille avec le "V" qu'on ne sait toujours pas ce qu'il veut dire (apparemment rien de particulier, à la base ce sont les japonais qui l'utilisent...), et comme on dit ici pour faire un beau sourire : "kimchiiiiii"

Vous la vouliez vraiment?

Finalement, à ma grande surprise, j'ai l'exclusivité de la publication des grimaces originelles ayant servi de "modèle" (merci!) à la miss...

Ames sensibles s'abstenir (Mr et Mme Donaghy, désolés...)


jeudi 19 février 2009

La musique adoucit les moeurs qu'il paraît...

Alors nous avons testé un petit duo musical un soir où Ludo n'était pas reparti au labo (yes!)

Première tentative de répartition des instruments :


Mais avez-vous remarqué comment Ludo lorgne sur le métallophone de Marie (merci Tatie ^-^)?
D'esprit partageuse ce soir-là, Marie consent le prêt et la séance de démonstration s'il vous plaît, ben oui, il ne sait pas jouer de la mailloche le paternel ;-)


Mais finalement, il apprend vite et le duo a rempli nos oreilles de "douces" sonorités... Il manquait juste un soupçon d'harmonie ^-^


Bon travail, le Papa a le droit à un su-sucre (une petite boule de couleur pour l'Arc-en-ciel!) :


Il a juste manqué de perdre un doigt mais finalement, tout est bien qui finit bien!



Au moment où je vous écris, j'entends les hurlements stridents de la petite d'à côté... Faudra qu'on remette ça avec la musique, même sans harmonie, qu'est-ce-que c'est agréable comparé à ça! (il faut dire qu'ils sont 3 enfants de 7 mois à 3 ans dans un appart de la même taille que le nôtre, sur un campus, pas facile tous les jours... ceci dit, ils devraient dormir et pas hurler à 1h du mat', mais ça c'est une autre histoire ^-^)

Des bisous pour finir!

En fait Marie imitait une grimace de son papa... mais je ne pense pas que j'ai la permission de la poster, faudra le harceler pour voir le modèle je pense ;-)

mardi 17 février 2009

Plouf!

Non, je ne fais pas référence à l'oeuvre de Philippe Corentin, pas plus qu'à des goûts musicaux enfantins, mais je vais vous faire part ici de notre dernière découverte en date de dimanche : la piscine!

Accompagnées de Khem, nous sommes allées entre nénettes piquer une tête tandis que Ludo s'adonnait à sa séance de muscu hebdomadaire (vive l'équipement du dortoir des gars ^-^).

A 10 min de bus, au sous-sol d'un immeuble (eh oui!!!) nous accostons le maître nageur-guichetier et lui donnons notre dû pour profiter de l'eau que nous pouvons apercevoir à travers la vitre d'où il surveille les nageurs tous âges confondus. Oubliés les beaux maîtres nageurs qui font le tour de la piscine, distillant quelques conseils ça et là, les pieds dans leurs claquettes : c'est au sec que tout se passe ici pour ce "garant" de notre sécurité.

Le décor est donc planté : nous sommes dans un immeuble, sans ouverture sur l'extérieur, avec les nuisances sonores conséquentes à la petite taille du bassin et aux nombreux enfants présents pour ce matin dominical... Le maître-nageur nous informe de l'obligation de rester dans la première ligne d'eau avec Marie, histoire qu'il puisse nous surveiller je pense ;-) Marie était effectivement de loin la plus jeune à se mouiller!

Mais avant de faire "Plouf!", nous avons donc pris la direction des vestiaires femmes - on ne mélange pas les torchons et les serviettes, surtout dans une piscine! ;-) - n'ayant pas oublié de garder précieusement la clé du casier qui nous a été attribué... Nous nous déchaussons dans une petite entrée...

Jusque là, tout va bien...

Une fois dans le vestiaire : petite pièce avec des casiers de chaque côté, un grand miroir et un sèche-cheveux au fond, je cherche ce que nous appelons communément une cabine, pour passer le maillot de bain de manière pudique...

"Niet!" me dit alors Khem (dont les habitudes thaïlandaises en matière sont identiques aux nôtres), les coréens n'utilisent pas de cabines, c'est un vestiaire collectif!
Et là, grosse panique : Marie risque de voir une adulte toute nue?! Hors de question!

Grâce à l'aide de Khem, et avec un petit coup de pouce du hasard (nous étions seules dans les vestiaires à l'arrivée) nous avons joué du chronomètre et du passage par la case pipi-room (à l'extérieur de la piscine, pas très pratique tout ça) pour que les mises en maillot se passe le mieux possible.

Opération réussie (pour le moment) et nous voilà donc, après une rapide douche, autour du bassin à 4 lignes d'eau où les femmes sont peu nombreuses et les enfants tous plus âgés de 10 ans.

Au passage, nous empruntons une planche et une ceinture avec flotteur (vite abandonnée finalement, pas du tout pratique pour la miss), seuls équipements pour les enfants. Là, j'ai une pensée nostalgique pour les séances de jeux à la piscine de Châteaugiron, le soleil qui chauffe derrière les grandes baies vitrées, le toboggan et les canards qui crachent de l'eau... Mais face au sourire éclatant de Marie qui flotte dans l'eau, ces souvenirs laissent place à des allers-retours sur la ligne qui nous a été recommandée, au slalom entre les enfants plus vieux s'adonnant au crawl, et à des éclaboussures d'eau à qui mieux mieux!

La miss a adoré sentir la planche avancer lorsqu'elle battait des pieds pour se propulser (planche tirée par moi-même bien sûr... mais discrètement), nous avons même fait quelques planches pour sentir la flottaison.

Mais passée une petite demie-heure, et à ma grande surprise, Marie en a eu assez et a demandé à sortir (ce qu'elle a fait d'ailleurs illico presto!).

Retour donc par la case douche... Ouf! Personne! En vitesse accélérée, savonnage et rinçage des maillots sont faits et nous repassons dans le vestiaire où l'appréhension de trouver quelqu'une nue refait surface. Dur dur ce choc des cultures!

Nous rejouons du chronomètre avec Khem et des occupations pour éviter que Marie ne se rende compte que la dame de 60 ans derrière elle est toute nue et que sa nudité ne ressemble en rien à la sienne... (merci le peigne, le sèche-cheveux et la crème pour le visage!) Et dire que la piscine est sensée relaxer!

Enfin bref, plus de peur que de mal - et je ne remets pas en cause les choix des personnes nudistes, chacun fait ce qu'il veut dès lors où il n'impose pas son choix aux autres de mon point de vue, et ce choix n'est pas le nôtre en tant que parents, c'est tout - et Marie était comme à son habitude, affamée après ses longueurs. Rien de tel qu'une bonne banane sur le trajet du retour pour reprendre un peu de forces ;-)

Moralité de cette histoire : bien calculer les horaires de passage aux vestiaires pour être hors du rush et être accompagnée d'une femme pour alterner la prise en charge de la miss (ben oui, Ludo ne pourrait pas, les vestiaires sont séparés...)

St Valentin en Corée du Sud

Samedi dernier, ici comme en France, c'était donc le jour des "n'amoureux".

A ceci prêt que le 14 février en Corée, c'est le jour ou Mademoiselle offre des chocolats à Monsieur. Nous avons donc été envahis par des chocolats en tout genre pendant quelques jours... Mais oubliez tout de suite les coffrets Lindt ou Cémoi, les Fererro Rocher étaient seuls chocolats occidentaux perdus au milieu de petites portions (cet aliment est consommé en très faible quantité) très souvent "customisées" de noeuds, petits nounours...


Mais alors, si Monsieur mange du chocolat, que reçoit donc Mademoiselle de son galant homme? A notre grande surprise rien le 14 février, on ne mélange pas tout, elle sera gâtée un mois plus tard, le 14 mars! Affaire à suivre donc... Au pays où tout va si vite (les constructions immobilières, les bus, l'hiver qui nous quitte sur un dernier passage glacial...), en amour, il faut prendre son temps! Il n'est d'ailleurs pas rare (pour ne pas dire commun) de croiser des jeunes mamans d'environ 40 ans... Confucius est ici respecté à la lettre et, à l'inverse du pays du camembert, ce sont les toutes jeunes mamans (moins de 25 - 30 ans) qui sont très rares, tout du moins à Jejudo.

Pour nous défendre contre le diktat masculin du 14 février, Marie et moi avons décoré la maison d'une guirlande de fleurs en crépon (à défaut d'en avoir des réelles à mettre dans un vase ^-^)!