Voici donc le bac à sable!
En fait, un espace dédié aux athlètes universitaires, coincé entre la piste de 400 m et le terrain de foot. De quoi bien profiter de cette matière si fluide et chaleureuse sans avoir à supporter les 50 min de bus nous séparant de la première plage :-)
Et puis c'est mimi tout plein les photos dans le sable, non?
Oh, un "cracopelle" enlisé!
Un bon petit air de vacances estivales ces petits petons!
Des vestiges pour faire des pâtés... ou plutôt transvaser car il nous manquait l'eau pour les pâtés...
Vous en voulez? (il paraît que c'est de l'eau... vive l'imagination débordante à presque 3 ans!)
Et ce qui est sympa dans un bac à sable sur un stade, c'est qu'on peut y voir des gens courir, faire des étirements ou même des tractions et tout de suite... ça donne envie de faire comme les grands ;-)
Ho hisse! Petite miss deviendra grande un jour ;-)
samedi 4 juillet 2009
jeudi 2 juillet 2009
Faire les cartons c'est bien mais...
Mais réussir à les poster c'est encore mieux!
C'est chose faite depuis hier matin, nos premiers cartons n'étaient pas opérationnels pour un voyage en bateau ou en avion, nous avons donc tout déballé et tout remballé dans de solides contenants! La prochaine fois, on ne nous y reprendra pas ;-)
Nos livres, jouets (de Marie, nous ça va, nous arrivons encore à nous en passer...) et autres petites choses sont donc maintenant en train de voler dans les airs avant d'attérir sur le sol français...
Tout cela pour dire que l'agréable dans le déballage/remballage de cartons, c'est que l'on peut y retrouver plein de choses qu'on avait déjà oubliées! Exemples?
Tiens un jeu de tap-tap apporté par le Père Noël qui n'avait plus grand intérêt il n'y a pas si longtemps que cela...
Oh, un joli chapeau d'hiver à fleur (tu t'en souviens Parrain?), parfait pour jouer à la princesse en lisant le conte de La Belle et La Bête (il parait que c'est un cadeau d'un Père Noël prénommé Valé...)...
Mais maintenant, il va falloir se contenter de ce qu'il reste et des sorties au playground bien sûr!
C'est chose faite depuis hier matin, nos premiers cartons n'étaient pas opérationnels pour un voyage en bateau ou en avion, nous avons donc tout déballé et tout remballé dans de solides contenants! La prochaine fois, on ne nous y reprendra pas ;-)
Nos livres, jouets (de Marie, nous ça va, nous arrivons encore à nous en passer...) et autres petites choses sont donc maintenant en train de voler dans les airs avant d'attérir sur le sol français...
Tout cela pour dire que l'agréable dans le déballage/remballage de cartons, c'est que l'on peut y retrouver plein de choses qu'on avait déjà oubliées! Exemples?
Tiens un jeu de tap-tap apporté par le Père Noël qui n'avait plus grand intérêt il n'y a pas si longtemps que cela...
Oh, un joli chapeau d'hiver à fleur (tu t'en souviens Parrain?), parfait pour jouer à la princesse en lisant le conte de La Belle et La Bête (il parait que c'est un cadeau d'un Père Noël prénommé Valé...)...
Mais maintenant, il va falloir se contenter de ce qu'il reste et des sorties au playground bien sûr!
Trions, collons!
Parce que ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé des patouilles de mini-miss, voici de quoi rattraper ce retard : au sommaire aujourd'hui, tri de graines (pignons de pin, pois chiches et une graine verte, de petite taille, dont le nom m'est inconnu...) pour ensuite réaliser un bonhomme sur carton.
Il est pas mimi? ;-)
Il est pas mimi? ;-)
mercredi 1 juillet 2009
Qui ne tente rien n'a rien
Alors je lance ici une petite annonce à vous, nos fidèles lecteurs :
l'un d'entre vous aurait-il un ordinateur portable que je pourrais emprunter pour quelques mois?
Je n'ai pas besoin de bête de course, uniquement de quoi faire de la bureautique (tableur, traitement de texte, diaporama) alors si vous avez changé le votre mais que vous n'avez pas pu vous résoudre à recycler l'ancien ou que vous vous disiez "on ne sait jamais, ça peut encore servir" : je suis emprunteuse, avec retour après fin d'utilisation en état d'origine bien évidemment.
Merci merci!
l'un d'entre vous aurait-il un ordinateur portable que je pourrais emprunter pour quelques mois?
Je n'ai pas besoin de bête de course, uniquement de quoi faire de la bureautique (tableur, traitement de texte, diaporama) alors si vous avez changé le votre mais que vous n'avez pas pu vous résoudre à recycler l'ancien ou que vous vous disiez "on ne sait jamais, ça peut encore servir" : je suis emprunteuse, avec retour après fin d'utilisation en état d'origine bien évidemment.
Merci merci!
Dormir à l'hôtel, à 20 min de chez soi...
Nous avons fait!
Un peu ridicule somme toute... sauf que nous n'avions pas choisi, c'est le chef de Ludo qui a fait ça pour nous. Et on dit "merci" tout de même parce que finalement, ça me donne quelque chose de plus à vous raconter et puis surtout, nous pourrons crâner en disant "nous avons dormi à l'hôtel prestigieux de Korean Airlines, s'il vous plait!"
Des explications?
Qu'à cela ne tienne, les voici!
Ludo a été invité à un congrès regroupant chercheurs chinois et coréens les 16 et 17 juin derniers. Il y a présenté l'intérêt de l'utilisation du cytomètre en flux dans l'étude des systèmes immunitaires des mollusques, tout un programme. Le congrès s'est déroulé au KAL (Korean AirLines) Hotel, au centre ville de Jeju et proposait, pour les participants, une chambre pour la nuit du 16 au 17 (logique quand on sait que la majorité desdits participants étaient venus par avion). Le chef de Ludo avait alors réservé 2 chambres pour l'occasion : l'une pour lui et la seconde en version familiale pour nous! Evidemment, Ludo n'a été prévenu de cette réservation qu'une fois qu'elle était confirmée et donc payée par l'organisme du congrès...
Voyez la taille de la chambre :
Vue depuis la porte d'entrée, salle de bain à droite et lit 1 personne dédié à Marie droit devant
Vue depuis l'autre bout de la chambre d'hôtel, dans la pièce avec un lit 2 personnes
L'intérieur de la chambre double couchage
Avec grand bureau, télé, 2 fauteuils, table et l'indispensabe coffre-fort (flûte nous avons oublié nos objets de valeur...)
Mini-bar dans la chambre 1 personne, frigo en dessous mais... mais tout ce qu'il contient est facturé en plus de la chambre, absolument tout, y compris l'eau!
Pas de tube de dentifrice miniature donc, encore moins de gel douche ou de shampoing, enfin si : tout est là mais bien emballé et si vous prenez, vous payez.
Soit... Combien donc peut valoir une nuit dans ce cadre, fort agréable mais quelque peu "attention pas touche"!
La bagatelle de 473 000 wons!!! Pour comparaison, notre loyer mensuel s'élève à 520 000 wons...
Mais pour ce prix, nous avons quand même eu droit à une bouteille d'eau gratuite :
Nous n'avons rien déboursé, mais j'avoue que lorsque nous nous sommes aperçus que tout vraiment tout était payant (et qui plus est très cher par rapport au coût de la vie ici), cela nous a paru un beau gaspillage d'argent... Ceci dit, la chambre avait été réservée, il eut été bête de ne pas y dormir, non?
Au matin, nous avons pu apprécier la vue au dessus des bâtiments de la ville, avec un joli brouillard annonciateur de temps chaud au dessus de la mer :
Par la même occasion, le choc des niveaux de vie était ici flagrant. Depuis cette chambre en hôtel prestigieux, nous avions vue directe sur une petite bicoque habitée bien évidemment ainsi que sur un monsieur préparant sa ciboule, très certainement pour la vendre sur un marché frais (bientôt des photos et un récit sur les marchés à Jeju, patience) :
Un peu ridicule somme toute... sauf que nous n'avions pas choisi, c'est le chef de Ludo qui a fait ça pour nous. Et on dit "merci" tout de même parce que finalement, ça me donne quelque chose de plus à vous raconter et puis surtout, nous pourrons crâner en disant "nous avons dormi à l'hôtel prestigieux de Korean Airlines, s'il vous plait!"
Des explications?
Qu'à cela ne tienne, les voici!
Ludo a été invité à un congrès regroupant chercheurs chinois et coréens les 16 et 17 juin derniers. Il y a présenté l'intérêt de l'utilisation du cytomètre en flux dans l'étude des systèmes immunitaires des mollusques, tout un programme. Le congrès s'est déroulé au KAL (Korean AirLines) Hotel, au centre ville de Jeju et proposait, pour les participants, une chambre pour la nuit du 16 au 17 (logique quand on sait que la majorité desdits participants étaient venus par avion). Le chef de Ludo avait alors réservé 2 chambres pour l'occasion : l'une pour lui et la seconde en version familiale pour nous! Evidemment, Ludo n'a été prévenu de cette réservation qu'une fois qu'elle était confirmée et donc payée par l'organisme du congrès...
Voyez la taille de la chambre :
Vue depuis la porte d'entrée, salle de bain à droite et lit 1 personne dédié à Marie droit devant
Vue depuis l'autre bout de la chambre d'hôtel, dans la pièce avec un lit 2 personnes
L'intérieur de la chambre double couchage
Avec grand bureau, télé, 2 fauteuils, table et l'indispensabe coffre-fort (flûte nous avons oublié nos objets de valeur...)
Mini-bar dans la chambre 1 personne, frigo en dessous mais... mais tout ce qu'il contient est facturé en plus de la chambre, absolument tout, y compris l'eau!
Pas de tube de dentifrice miniature donc, encore moins de gel douche ou de shampoing, enfin si : tout est là mais bien emballé et si vous prenez, vous payez.
Soit... Combien donc peut valoir une nuit dans ce cadre, fort agréable mais quelque peu "attention pas touche"!
La bagatelle de 473 000 wons!!! Pour comparaison, notre loyer mensuel s'élève à 520 000 wons...
Mais pour ce prix, nous avons quand même eu droit à une bouteille d'eau gratuite :
Nous n'avons rien déboursé, mais j'avoue que lorsque nous nous sommes aperçus que tout vraiment tout était payant (et qui plus est très cher par rapport au coût de la vie ici), cela nous a paru un beau gaspillage d'argent... Ceci dit, la chambre avait été réservée, il eut été bête de ne pas y dormir, non?
Au matin, nous avons pu apprécier la vue au dessus des bâtiments de la ville, avec un joli brouillard annonciateur de temps chaud au dessus de la mer :
Par la même occasion, le choc des niveaux de vie était ici flagrant. Depuis cette chambre en hôtel prestigieux, nous avions vue directe sur une petite bicoque habitée bien évidemment ainsi que sur un monsieur préparant sa ciboule, très certainement pour la vendre sur un marché frais (bientôt des photos et un récit sur les marchés à Jeju, patience) :
mardi 30 juin 2009
Il était temps!
Depuis que nous sommes arrivés sur l'île, nous passons très régulièrement juste à côté d'un site touristique sans nous y être jamais arrêtés : Tamna Mokseokwon.
C'est un parc où sont mis en valeur les pierres et des restes d'arbres morts de l'île. Cela peut paraître bizarre comme initiative, mais des oeuvres d'artistes cotoient des statues datant de plusieurs siècles, le tout dans un cadre très calme, propice à une balade nature...
Ce fut agréable, surtout par le temps caniculaire que nous avions ce jour là (11 juin), mais ce n'est pas un endroit que nous revisiterons avant notre départ pour autant.
Je vous laisse découvrir par vous-même :
Il y a même des cachettes!
Le mur en fond est en bois mort, soutenu par des piliers.
Toujours du bois mort représentant un dragon cette fois-ci.
Des petits frères de pierre, ils protègent les maisons comme les grands-pères de pierre mais en plus intime.
Impressionnant, non?
Un champ de statues en bois.
Un oiseau venu se désaltérer...
Mais où est Obélix?
C'est un parc où sont mis en valeur les pierres et des restes d'arbres morts de l'île. Cela peut paraître bizarre comme initiative, mais des oeuvres d'artistes cotoient des statues datant de plusieurs siècles, le tout dans un cadre très calme, propice à une balade nature...
Ce fut agréable, surtout par le temps caniculaire que nous avions ce jour là (11 juin), mais ce n'est pas un endroit que nous revisiterons avant notre départ pour autant.
Je vous laisse découvrir par vous-même :
Il y a même des cachettes!
Le mur en fond est en bois mort, soutenu par des piliers.
Toujours du bois mort représentant un dragon cette fois-ci.
Des petits frères de pierre, ils protègent les maisons comme les grands-pères de pierre mais en plus intime.
Impressionnant, non?
Un champ de statues en bois.
Un oiseau venu se désaltérer...
Mais où est Obélix?
lundi 29 juin 2009
Grand ménage de mousson
Parce qu'il n'y a pas de saison pour ça et que Zaza et David nous ont donné envie de renouveau dans l'apparence de notre blog, un premier test avant de tester une version plus personnelle (mais demandant plus de temps pour des novices!) : vous aimez ou pas?
Qui veut une omelette?
Même si les deux semaines de séjour des parents de Ludo sont maintenant racontées, j'ai toujours mes trois semaines de retard à combler...
Alors profitons donc d'une soirée passée au labo pour Ludo après un repas partagé avec le groupe des étudiants de Rouen. Ils étudient le coréen en Normandie avec leur professeur d'origine coréenne mais ayant un accent normand (en français bien sûr!) et sont fraîchement arrivés pour plus de 2 semaines sur l'île. Ce soir, Marie a même eu le droit à une chanson en spéciale dédicace, la chanson des ours qu'elle n'a pas voulu chantonner mais nous nous sommes entraînées en rentrant à la maison, elle sera prête pour la soirée d'au revoir, le 10 juillet.
En ce qui concerne donc l'omelette, voyez plutôt les camions de livraison des oeufs :
Et encore, celui-ci a une bâche! Certains circulent "les flancs à l'air", sans lever le pied de l'accelérateur plus que nécessaire sur les ralentisseurs. La cuisine coréenne utilise beaucoup d'oeufs, nous croisons donc régulièrement ce genre de véhicule sur le campus ou dans les rues et, pour le moment, pas encore de coquilles semées sur leur passage!
Alors profitons donc d'une soirée passée au labo pour Ludo après un repas partagé avec le groupe des étudiants de Rouen. Ils étudient le coréen en Normandie avec leur professeur d'origine coréenne mais ayant un accent normand (en français bien sûr!) et sont fraîchement arrivés pour plus de 2 semaines sur l'île. Ce soir, Marie a même eu le droit à une chanson en spéciale dédicace, la chanson des ours qu'elle n'a pas voulu chantonner mais nous nous sommes entraînées en rentrant à la maison, elle sera prête pour la soirée d'au revoir, le 10 juillet.
En ce qui concerne donc l'omelette, voyez plutôt les camions de livraison des oeufs :
Et encore, celui-ci a une bâche! Certains circulent "les flancs à l'air", sans lever le pied de l'accelérateur plus que nécessaire sur les ralentisseurs. La cuisine coréenne utilise beaucoup d'oeufs, nous croisons donc régulièrement ce genre de véhicule sur le campus ou dans les rues et, pour le moment, pas encore de coquilles semées sur leur passage!
Avant/après comme pour les pubs de produits miracle qui ne fonctionnent pas...
... sauf que là, c'est sans trucage!
Avant :
Après quelques dizaines de minutes stressantes (en tout cas pour moi) et encore plus de coups de ciseaux :
Tout content qu'il est d'avoir les cheveux courts! Et pour répondre à ton interrogation Damien, j'étais stressée car si je râtais sa coupe... c'était la version rasage obligatoire (gloups!). Ouf, on a sauvé quelques centimètres!
Avant :
Après quelques dizaines de minutes stressantes (en tout cas pour moi) et encore plus de coups de ciseaux :
Tout content qu'il est d'avoir les cheveux courts! Et pour répondre à ton interrogation Damien, j'étais stressée car si je râtais sa coupe... c'était la version rasage obligatoire (gloups!). Ouf, on a sauvé quelques centimètres!
Activités manuelles et gros travaux...
Petit post en aparté, maintenant que j'ai relaté les différents épisodes du séjour des parents de Ludo avec 3 semaines de retard...
Préparant notre retour en France pour la mi-août, nous avons donc empaqueté quelques affaires dont la majorité sont... les jouets de mini-miss bien évidemment! Le stock est donc un peu plus limité mais, depuis peu, j'ai découvert le cartonnage. Pour ceux à qui ce mot ne dirait pas grand chose, c'est le procédé qui permet de fabriquer toute sorte de choses avec des cartons de récupération. Economique, écologique, original, personnalisable à l'infini en fonction de son imagination et (critère pas des moindres) à porté de n'importe qui visiblement... Si vous voulez un petit aperçu des créations d'une passionnée, c'est par là et ne vous y trompez pas : tout est en carton!
A la base, je cherchais des modèles pour fabriquer de mes petites mains pas très habiles, une maison de poupées pour la miss... Et puis finalement, Marie est encore plus dans l'âge de l'imitation que des miniatures à faire vivre dans une maison, l'idée est donc venue de tenter l'expérience avec un meuble "comme les grands" en version haut comme trois pommes. La cuisinière est très rapidement venue en tête mais j'avoue, entre le four, l'évier et le frigo... j'ai opté pour une première plus simple : la machine à laver!
Les différentes étapes en images, si ça vous dit, je ferais la liste du matériel à la suite :
1- Découpage du carton
Pour une machine à laver, c'est assez simple : deux cercles au compas (juste penser à laisser une charnière pour ouvrir et fermer la porte), un carré à évider quelque part ailleurs pour pouvoir mettre un tiroir à lessive plus tard. Super facile non?
Et c'est parti pour la découverte après la sieste du carton encore sans forme (récupéré à l'endroit où nous déposons nos poubelles, hasard du choix : il sentait la lessive!). Vous pourrez remarquer au passage que la miss avait chaud après le petit dodo... Aujourd'hui d'ailleurs c'est petite pluie annonçant un bel orage histoire de tout rafraîchir.
2- Consolidation du carton
En théorie, il faut utiliser du papier kraft gommé que l'on humidifie avant d'en recouvrir l'ensemble de l'objet. Une fois sec, c'est nettement plus solide. Problème dans notre cas : pas de papier kraft déniché au magasin de loisirs créatifs du coin :'(
Il a fallu ruser donc pour fermer le carton d'une, et pour le consolider de deux. Parce que ça n'a l'air de rien, mais une machine à laver de petite fille quelques fois colériques... il vaut mieux que ce soit bien solide!
Dans un premier temps donc, scotchage avec un ruban adhésif large le moins plastique possible pour pouvoir lui coller quelque chose dessus ensuite.
Ensuite, même problème, pas d'enduit dénichable aux environs avant de passer à la peinture... Quant à trouver les ingrédients pour le fabriquer moi-même, pas assez "hangeulophone" pour ça... Finalement, nous avons fait l'encollage avec de la colle de farine (très simple et très efficace!) et couverture totale du carton par des feuilles de brouillon déchirées gentillement ramenées du labo par Ludo. Si ça c'est pas un privilège : une machine à laver recouverte de papier mâché avec des photos de cellules d'huîtres ou autres ormeaux! Bien sûr, nous avons laissé visible le côté blanc des feuilles recyclées ;)
Scotch sur les ouvertures et tous les endroits fragiles (angles, coins, porte de la machine...)
Encollage d'une face par la miss, très concentrée!
La colle de farine : 2 cuillières à soupe de farine, 1 cuillière à café de sucre délayées dans un peu d'eau (éviter au maximum les grumeaux bien sûr). A feu doux, ajouter de l'eau pour obtenir la consistance d'une sauce béchamel, et hop : utilisable illico presto en faisant attention de ne pas se brûler :) Pas d'émanation de solvants, la farine coûte moins cher que la colle à tapisserie et permet bien d'autres utilisations, conservation 3-4 jours au frais : que demander de plus?
Idée à retenir pour les classes de petite section où beaucoup d'enfants goûtent la colle... Celle-ci sera peut être meilleure que l'industrielle mais moins nocive! A bon entendeur...
Au final, une machine à laver stylée bricolage de maternelle avec une petite puce ravie de participer en prime :)
Et maintenant le plus dur : attendre que la colle sèche! Toute une nuit! Moi qui n'avais qu'une envie, la voir peinte, vernie et la miss qui fait la lessive des vêtements de son poupon dedans... il faudra patienter... dur dur...
3- La peinture
Après une difficile attente, passage à la peinture acrylique. Double couche histoire d'être sûre de ne pas voir apparaître un hémocyte imprimé sur le papier mâché et pour augmenter l'imperméablitié. Les couleurs ont été pensées à l'avance (2 jours avant, pendant la phase de griffonnage des plans que je ne vous montre pas..., trop honteux). Ce sera vert et bleu pour ne pas faire dans le rose bonbon et le fuschia.
Ouf! Le vert à peine commencé, remarque de la miss : "waaaa! C'est beau!!!"
Juste pour aperçu, après une première couche, le résultat était déjà bien satisfaisant pour tout camoufler.
Pendant ce temps, la miss a peint elle aussi (avec sa peinture à doigts plus adaptée que l'acrylique à son âge). Ces morceaux de carton étaient une tentative de fer à repasser auquel je vais devoir repenser... Mais bon, ça aura eu le mérite de lui faire plaisir : "on peint toutes les deux!" :)
4- Vernissage
Non, nous n'avons pas invité toute la guest house pour exposer notre machine à laver de poupées! Une couche de vernis, les couleurs prennent un bon coup d'éclat et la protection est encore meilleure, alors pourquoi s'en priver? Voici le final :
Vue de face mais posée à plat (la porte et le tiroir à lessive ne tiennent pas encore tout seuls, il me manque la deuxième partie du scratch pour ça, facheux oubli mais pas compliqué à réparer!)
Les différents boutons (fleurs, escargot, citron) ont été réalisés avec de la patarev, cette pâte tout légère, blanche que l'on colore comme on veut avec de la peinture, des pigments ou même du feutre. Hyper maléable, il suffit d'un peu d'eau pour assembler différents éléments et une fois sèche elle reste bien solide. Parfait donc! Juste besoin d'un pistolet à colle pour fixer le tout, 30 secondes par bouton donc, quand on ne se brûle pas avec la colle chaude...
La vitre de la porte a été elle aussi fixée avec le pistolet à colle. C'est un disque découpé dans une feuille de plastique avec des paillettes icrustées dedans (on a l'impression d'y voir des petites bulles...).
Vue de dessus. Si vous regardez bien, vous verrez que la robe de Barbie n'est pas encore propre ;)
Vue de côté
Bilan positif puisque maintenant tout a le droit de passer à la machine, y compris le thermomètre et le stéthoscope du set de docteur de bébé...
Seul hic, ceci étant un peu encombrant, pas moyen de la glisser dans notre valise, elle devrait faire le bonheur des petits copains sri-lankais de Marie quand nous partirons (et puis j'en referai une avec la cuisinière assortie bien sûr, plus jolie et moins fragile au niveau de la charnière surtout).
La deuxième grande activité manuelle du moment reste la pâte à modeler.
Qu'est-ce-que ça donne lorsque nous nous y mettons à deux?
D'abord ça :
Un parisien un peu enrobé avec Libé sous le bras qui sirote un thé à la menthe pendant un après-midi estival.
Malheureusement, ce petit bonhomme a connu une triste fin :
Parfois, les enfants sont barbares... ;)
Pour en revenir à mon titre et aux "gros travaux" un kézaco?
Allez, c'est plus facile que les deux autres pour lesquels j'attends vos propositions ;)
Préparant notre retour en France pour la mi-août, nous avons donc empaqueté quelques affaires dont la majorité sont... les jouets de mini-miss bien évidemment! Le stock est donc un peu plus limité mais, depuis peu, j'ai découvert le cartonnage. Pour ceux à qui ce mot ne dirait pas grand chose, c'est le procédé qui permet de fabriquer toute sorte de choses avec des cartons de récupération. Economique, écologique, original, personnalisable à l'infini en fonction de son imagination et (critère pas des moindres) à porté de n'importe qui visiblement... Si vous voulez un petit aperçu des créations d'une passionnée, c'est par là et ne vous y trompez pas : tout est en carton!
A la base, je cherchais des modèles pour fabriquer de mes petites mains pas très habiles, une maison de poupées pour la miss... Et puis finalement, Marie est encore plus dans l'âge de l'imitation que des miniatures à faire vivre dans une maison, l'idée est donc venue de tenter l'expérience avec un meuble "comme les grands" en version haut comme trois pommes. La cuisinière est très rapidement venue en tête mais j'avoue, entre le four, l'évier et le frigo... j'ai opté pour une première plus simple : la machine à laver!
Les différentes étapes en images, si ça vous dit, je ferais la liste du matériel à la suite :
1- Découpage du carton
Pour une machine à laver, c'est assez simple : deux cercles au compas (juste penser à laisser une charnière pour ouvrir et fermer la porte), un carré à évider quelque part ailleurs pour pouvoir mettre un tiroir à lessive plus tard. Super facile non?
Et c'est parti pour la découverte après la sieste du carton encore sans forme (récupéré à l'endroit où nous déposons nos poubelles, hasard du choix : il sentait la lessive!). Vous pourrez remarquer au passage que la miss avait chaud après le petit dodo... Aujourd'hui d'ailleurs c'est petite pluie annonçant un bel orage histoire de tout rafraîchir.
2- Consolidation du carton
En théorie, il faut utiliser du papier kraft gommé que l'on humidifie avant d'en recouvrir l'ensemble de l'objet. Une fois sec, c'est nettement plus solide. Problème dans notre cas : pas de papier kraft déniché au magasin de loisirs créatifs du coin :'(
Il a fallu ruser donc pour fermer le carton d'une, et pour le consolider de deux. Parce que ça n'a l'air de rien, mais une machine à laver de petite fille quelques fois colériques... il vaut mieux que ce soit bien solide!
Dans un premier temps donc, scotchage avec un ruban adhésif large le moins plastique possible pour pouvoir lui coller quelque chose dessus ensuite.
Ensuite, même problème, pas d'enduit dénichable aux environs avant de passer à la peinture... Quant à trouver les ingrédients pour le fabriquer moi-même, pas assez "hangeulophone" pour ça... Finalement, nous avons fait l'encollage avec de la colle de farine (très simple et très efficace!) et couverture totale du carton par des feuilles de brouillon déchirées gentillement ramenées du labo par Ludo. Si ça c'est pas un privilège : une machine à laver recouverte de papier mâché avec des photos de cellules d'huîtres ou autres ormeaux! Bien sûr, nous avons laissé visible le côté blanc des feuilles recyclées ;)
Scotch sur les ouvertures et tous les endroits fragiles (angles, coins, porte de la machine...)
Encollage d'une face par la miss, très concentrée!
La colle de farine : 2 cuillières à soupe de farine, 1 cuillière à café de sucre délayées dans un peu d'eau (éviter au maximum les grumeaux bien sûr). A feu doux, ajouter de l'eau pour obtenir la consistance d'une sauce béchamel, et hop : utilisable illico presto en faisant attention de ne pas se brûler :) Pas d'émanation de solvants, la farine coûte moins cher que la colle à tapisserie et permet bien d'autres utilisations, conservation 3-4 jours au frais : que demander de plus?
Idée à retenir pour les classes de petite section où beaucoup d'enfants goûtent la colle... Celle-ci sera peut être meilleure que l'industrielle mais moins nocive! A bon entendeur...
Au final, une machine à laver stylée bricolage de maternelle avec une petite puce ravie de participer en prime :)
Et maintenant le plus dur : attendre que la colle sèche! Toute une nuit! Moi qui n'avais qu'une envie, la voir peinte, vernie et la miss qui fait la lessive des vêtements de son poupon dedans... il faudra patienter... dur dur...
3- La peinture
Après une difficile attente, passage à la peinture acrylique. Double couche histoire d'être sûre de ne pas voir apparaître un hémocyte imprimé sur le papier mâché et pour augmenter l'imperméablitié. Les couleurs ont été pensées à l'avance (2 jours avant, pendant la phase de griffonnage des plans que je ne vous montre pas..., trop honteux). Ce sera vert et bleu pour ne pas faire dans le rose bonbon et le fuschia.
Ouf! Le vert à peine commencé, remarque de la miss : "waaaa! C'est beau!!!"
Juste pour aperçu, après une première couche, le résultat était déjà bien satisfaisant pour tout camoufler.
Pendant ce temps, la miss a peint elle aussi (avec sa peinture à doigts plus adaptée que l'acrylique à son âge). Ces morceaux de carton étaient une tentative de fer à repasser auquel je vais devoir repenser... Mais bon, ça aura eu le mérite de lui faire plaisir : "on peint toutes les deux!" :)
4- Vernissage
Non, nous n'avons pas invité toute la guest house pour exposer notre machine à laver de poupées! Une couche de vernis, les couleurs prennent un bon coup d'éclat et la protection est encore meilleure, alors pourquoi s'en priver? Voici le final :
Vue de face mais posée à plat (la porte et le tiroir à lessive ne tiennent pas encore tout seuls, il me manque la deuxième partie du scratch pour ça, facheux oubli mais pas compliqué à réparer!)
Les différents boutons (fleurs, escargot, citron) ont été réalisés avec de la patarev, cette pâte tout légère, blanche que l'on colore comme on veut avec de la peinture, des pigments ou même du feutre. Hyper maléable, il suffit d'un peu d'eau pour assembler différents éléments et une fois sèche elle reste bien solide. Parfait donc! Juste besoin d'un pistolet à colle pour fixer le tout, 30 secondes par bouton donc, quand on ne se brûle pas avec la colle chaude...
La vitre de la porte a été elle aussi fixée avec le pistolet à colle. C'est un disque découpé dans une feuille de plastique avec des paillettes icrustées dedans (on a l'impression d'y voir des petites bulles...).
Vue de dessus. Si vous regardez bien, vous verrez que la robe de Barbie n'est pas encore propre ;)
Vue de côté
Bilan positif puisque maintenant tout a le droit de passer à la machine, y compris le thermomètre et le stéthoscope du set de docteur de bébé...
Seul hic, ceci étant un peu encombrant, pas moyen de la glisser dans notre valise, elle devrait faire le bonheur des petits copains sri-lankais de Marie quand nous partirons (et puis j'en referai une avec la cuisinière assortie bien sûr, plus jolie et moins fragile au niveau de la charnière surtout).
La deuxième grande activité manuelle du moment reste la pâte à modeler.
Qu'est-ce-que ça donne lorsque nous nous y mettons à deux?
D'abord ça :
Un parisien un peu enrobé avec Libé sous le bras qui sirote un thé à la menthe pendant un après-midi estival.
Malheureusement, ce petit bonhomme a connu une triste fin :
Parfois, les enfants sont barbares... ;)
Pour en revenir à mon titre et aux "gros travaux" un kézaco?
Allez, c'est plus facile que les deux autres pour lesquels j'attends vos propositions ;)
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