lundi 12 janvier 2009

Comment des Chinois ont-ils élu domicile à Jeju-do?

Vendredi dernier, nous sommes retournées à Sanjicheon (pour ceux qui n'auraient pas retenu le nom des lieux, c'est ici et ) afin de découvrir ce que ce gros bateau pouvait bien avoir dans son bidon...

C'est une réplique quasi grandeur nature d'un navire à bord duquel des réfugiés chinois ont quitté leur pays natal pendant la Révolution Démocratique menée par Mao Zedong entre 1949 et 1953. La jonque originelle déposa l'ancre en août 1950 à Sanchijeon, après avoir fait plusieurs escales ( à Incheon à côté de Séoul par exemple).
Quand je dis réplique quasi grandeur nature : les mesures du navire ayant accosté sont d'environ 30 mètres de long sur 10 m de large, celles de la réplique sont de 25 mètres sur 9, ce qui est déjà impressionnant lorsque l'on passe à côté du haut de son 90 cm ou de son 1,61 m. ^-^

A l'intérieur, nous avons découvert plusieurs scénettes représentant tout d'abord la vie des réfugiés pendant leur périple entre la Chine et Jeju puis racontant leur arrivée sur l'île.

Certaines vitrines ont attirées Marie car elle pouvait appuyer sur un bouton pour entendre une reconstitution des bruits de la scène (pendant ce temps la lumière dans la vitrine s'éteignait comme par magie ^-^) :



La scène "centrale" de cette exposition représente les réfugiés chinois peu de temps après leur arrivée sur l'île. Pour subvenir à leurs besoins, ils travaillaient dans les exploitations agricoles et en particulier dans les plantations de patate douce.

NDLR : Ce qui intéressa le plus Marie dans cette vitrine, c'est le petit garçon dont la maman lave le dos dans la rivière. Mais vous remarquerez qu'elle tient le prospectus dans sa main, pour tout comprendre...




Les femmes sont aggenouillées dans les plants de patate douce, en fond, nous retrouvons les maisons traditionnelles de l'époque.

L'exposition étant organisée de manière chronologique, nous avons appris à la fin que les réfugiés ont été acceptés sur l'île et qu'ils ont pu être rejoins par leur famille. Au final une cinquantaine de Chinois ont ainsi choisi Jeju-do comme leur seconde demeure.

Et puis pour le plaisir, à la sortie du bateau :


Les expositions historiques c'est bien, mais observer les oiseaux, c'est mieux! Et il y avait de quoi entre les pigeons, les hérons, les goélands et une poule d'eau qui piquait des têtes sous l'eau...

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